Grenoble se rend en Gironde en étant dans une forme exceptionnelle : eux seuls arrivent à suivre le rythme infernal imposé ces derniers temps par le Stade Français. Les Grenoblois ont gagné 4 de leurs 5 matches; a contrario, l’UBB en a gagné seulement 2 (mais leurs 3 défaites ont été bonifiées).
Si l’équipe alpine a globalement des statistiques qui ne correspondent pas vraiment à son classement, elle présente quand même la 4ème attaque à l’extérieur (16 points marqués en moyenne). C’est surtout la meilleure équipe à l’extérieur, avec un total de 15 points pris. Grenoble gagne un match sur 3 en déplacement : ces victoires ont été enregistrées contre le dernier, Biarritz, et, plus surprenant, contre deux des plus grosses cylindrées du Top14, le Racing et Toulon. Ces deux exploits, les Grenoblois les ont réalisés au sang-froid, dans le money-time (un terme cher à la NBA) : contre le Racing-Métro, ils ont arraché la victoire sur une pénalité à la 79e ; à Mayol, la victoire a été acquise grâce à un essai sur interception à la 78e (Caminati transformait cet essai et offrait la victoire).
Pour reprendre encore un terme NBA, Grenoble est « clutch » : quand le score est étriqué, ils savent marquer les points qui font mal. Au contraire, en cas de gros écart en leur défaveur, Grenoble a plus de mal : sur ces 6 défaites à l’extérieur, Grenoble n’a pris le bonus défensif que contre Bayonne et Montpellier.
Si les bordelo-béglais veulent gagner, ils ont tout intérêt à arriver à la fin du match avec une avance confortable.
Le pari de Branchez Rugby : UBB 31 – Grenoble 19