Huitième du Top 14 malgré un recrutement « top quality », le Racing Métro n’a jamais réussi à décoller du milieu du championnat jusqu’à présent. La faute à une attaque trop pauvre. 50% de match gagnés, avec une seule victoire à l’extérieur, dont le bénéfice est lissé par une défaite à domicile. Mais surtout aucun bonus offensif alors que dans un championnat si resserré où, en dehors de Clermont, les équipes de la deuxième à la dixième place se tiennent en dix points, chaque point peut renverser le classement. Ces points font cruellement défaut au Racing Métro, qui, au vu du calendrier compliqué qui l’attend pour la fin du championnat, doit absolument gagner un match à l’extérieur s’il veut pouvoir accéder aux six premières places du championnat sur le fil, ce qui, au regard de sa saison, constituerait néanmoins un beau hold up.
Dans le même temps, le Castres Olympique s’en sort bien mieux. A l’extérieur, si les tarnais n’ont que la douzième attaque, devant celle du … Racing, ils possèdent par contre une défense très en place. Ce ne sont pas moins de quatre bonus défensifs, contre l’USAP, Grenoble, l’UBB et Toulon, que les Castrais ont réussis à ramener sur neuf matchs à l’extérieur, sans compter une victoire en déplacement contre Montpellier. Ce qui veut dire qu’une fois sur deux, ils ne font pas le voyage à vide. C’est donc autant par sa capacité à ramener des points à l’extérieur que par sa capacité à bonifier des matchs à domicile que le CO peut aujourd’hui truster une place dans le top 6.
Le pari de Branchez Rugby : Racing 15 Castres 12