Montpellier fait partie des 6 équipes présentant 2 victoires ou plus à l’extérieur, mais avec un match en moins que Grenoble ou Paris, les 2 seules équipes à 3 victoires. Étonnamment, Montpellier s’est imposé uniquement chez des adversaires bien mieux classés que les Oyonnaxiens : à l’UBB, à l’issue d’une partie très jouée conclue sur le score de 29 à 36 et à Toulouse, lors d’un match très fermé (12-15). Chez les mal-classés, le MHR n’a jamais su imposer son jeu : il a été défait à Biarritz (seul le Racing s’est également incliné là-bas), à Bayonne (24-19) et à Perpignan (28-16). Sur les 8 défaites concédées par le club héraultais, seules 3 l’ont été sans bonus défensif. Pour poser problème à son hôte, Montpellier envoie du jeu : l’équipe de Galthié a la 3ème meilleure attaque à l’extérieur, avec 16 points marqués par match. La défense est moins bonne, mais reste tout à fait convenable : avec 25 points encaissés, c’est la 7ème du classement. Logiquement, avec de telles statistiques, le MHR n’a que très rarement concédé le bonus offensif à ses adversaires à l’extérieur : seuls Perpignan, Toulon et Clermont sont parvenus à décrocher la prime offensive en recevant Montpellier.
Vu le contexte général, Pélissié et son équipe présentent un bilan plus que convenable à l’extérieur, mais font peut-être preuve de suffisance ou de manque de motivation face à des adversaires abordables : l’équipe de combattants d’Oyonnax devrait les faire souffrir.