Tout comme l’économie, le rugby est non plus seulement international mais presque mondial. Mondialisation donc des transferts de joueurs qui s’en viennent de partout et qui vont parfois au bout du monde récolter du dépaysement et un peu de gloire.
Certains, parfois économistes ou écologistes, aiment à dire qu’il faudrait consommer des produits de proximité et faire fonctionner l’économie locale. Il en va de même pour les exégètes du rugby ; d’aucuns prétendent qu’il y a trop de joueurs étrangers dans le Top 14 et que cela n’est pas forcément bon pour le rugby tricolore.
Cette saison, on a pu en effet voir pléthore de grands joueurs étrangers évoluer dans notre championnat, et souvent avec bonheur : un Contepomi, un Giteau, un Armitage, un Sivivatu ou encore un Mac Alister ont fait mes belles heures de leurs clubs respectifs.
Cette année encore, d’autres joueurs venus d’ailleurs vont s’essaimer dans les équipes du Top 14. On pourra voir voir évoluer le All Black Benson Stanley à Clermont, le deuxième ligne gallois Luke Charteris à l’USAP, Le troisième ligne sud-africain Pedrie Wannenburg à Castres, l’autre Armitage, Dilon, à Toulon où il va rejoindre son frère, mais également le pilier gallois Gethin Jenkins et l’anglais Andrew Sheridan, l’excellent troisième ligne Ecossais John Beattie à Montpellier… et la liste est longue de tous ces joueurs qui viennent « grossir » les effectifs de Toulon, Perpignan ou Paris.
Rassurons cependant les nostalgiques des transferts de terroir, Toulouse ne vient-elle pas de faire signer le jeune et talentueux pilier de Lyon, Antoine Guillamon ?
Une question reste pourtant en suspens : quelle est la langue vernaculaire utilisée par les entraîneurs dans le pays du rugby ?