Après la défaite à Bayonne 32-15, Frédéric Michalak, en charge des lignes arrières, a jugé que la performance des joueurs du Racing 92 n’était pas digne des moyens financiers, de l’expérience internationale des joueurs actuels et de l’histoire du club dans le rugby français. Doté d’un co-management Franco-Anglais Stuart Lancaster – Laurent Travers, le Racing 92 semble cette saison orphelin de Jacky Lorenzetti et de son stade. Il est vrai que jouer à Créteil pouvait donner l’impression aux équipes visiteuses d’affronter un club de fédérale mais le Racing n’y a perdu qu’une fois. De retour à l’Arena 92, aux joueurs de montrer qu’ils assument leurs statuts de joueurs professionnels d’un club formateur.
En pleine période de doutes sur le plan collectif au regard du déplacement à Bayonne, il faudra que le Racing 92 retrouve des valeurs collectives pour ne pas se faire accrocher par l’USAP même sur sa pelouse fétiche et rapide de l’Arena 92. Quand le Racing est au top il n’y a pas photos entre les deux équipes. Le Racing l’avait emporté 59 à 10 l’année passée à domicile en début de saison. Mais l’USAP à domicile l’avait emporté 26 à 5 sur des parisiens déjà un peu en perte de vitesse l’année passée en seconde partie du championnat. Avec une moyenne de seulement 12 points marqués à l’extérieur dans les stats affichés par la LNR depuis le début de la saison, l’USAP effectue un début de saison prudent préférant assurer à domicile.
Du coté du Racing 92, les quelques fulgurances observées en fin de seconde mi-temps face à Bayonne indiquent que le potentiel individuel des joueurs est tel qu’il suffit que l’envie et la confiance reviennent pour assurer une large victoire. On s’attend à du spectacle.
Notre prono : Une victoire bien sûr assez large sur la base du prono de BetClic avec une probabilité de 80 % pour une différence de plus de 20 points. Cela donne une côte à 1,80. Un paris attractif en apparence si on a en tête le 59 à 10 de l’année passée et les 12 points de moyenne à l’extérieur de Perpignan depuis le début de la saison. Reste une inconnue : la capacité des parisiens (10ème au classement) à rebondir face à une équipe (11ème au classement) qui viendra jouer sans pression.