Les pensionnaires de la poule 3 se retrouvent en finale pour un match qui devrait être une véritable opposition de style : les Harlequins ont proposé un jeu extrêmement ouvert toute la saison de Champions Cup quand Montpellier s’est appuyé sur la puissance de ses avants.
Très clairement, les Harlequins ont, à ce stade, le meilleur bilan de la compétition en particulier sur le plan offensif : 293 points marqués, dont 39 essais, 101 franchissements, le club anglais est leader sur toutes ces statistiques ! Pour autant, le MHR n’a pas à rougir. D’abord, parce qu’il est le seul club à les avoir battus et c’était avec la manière : 42-9 lors du dernier match de poule ! Ensuite, parce que les Montpelliérains ont signé un authentique exploit en quart de finale, en s’imposant à Sale, un club a priori du même niveau que les Harlequins. Enfin, parce que la forme générale de l’équipe héraultaise est bien meilleure que celle des Londoniens.
Ces derniers restent sur une énorme défaite à domicile, 24-62 contre Exeter : un résultat qui fait tâche même si le staff avait fait tourner en prévision de la finale. Surtout, ils ne sont que 7èmes de Premiership avec un bilan négatif. A contrario, Montpellier a gagné 10 de ses 11 derniers matchs toute compétition confondue : l’ultime de défaite à La Rochelle n’est que la conséquence d’un vaste turnover opéré par White. Surtout, c’est l’expérience de l’équipe montpelliéraine qui fait la différence, en particulier celle de son pack d’avants.
La stat : en demi-finale, 12 des 15 titulaires montpelliérains étaient internationaux, dont un 8 sur 8 pour les avants !
Cette expérience permet au MHR de déployer un jeu pragmatique, ultra-efficace : un net avantage sur des matchs à gros enjeu par rapport au jeu offensif proposé les Harlequins.