Pour son premier match, Guy Novès a plutôt été gâté : sans faire injure aux transalpins, recevoir l’Italie, c’est quasiment synonyme de victoire ! Mais, la victoire se suffira peut-être pas au public français : il faudra montrer des intentions et coller d’entrée au discours de plaisir vendu par le nouveau sélectionneur.
Les paris de Novès
Pour affronter l’Italie, le Gitan a misé sur la jeunesse : les trentenaires, en âge comme en sélection, se compte sur les doigts d’une main (Chouly, Picamoles, etc.). Au contraire, les néophytes sont nombreux : le pilier Poirot, le numéro 8 Gourdon, le demi de mêlée Bézy, l’ailier O’Connor pour ne citer qu’eux ! Mais Novès n’a pas fait que le pari de la jeunesse, il a tenté quelques gros coups : à peine revenus de blessure et avec un seul match de Top 14 dans les pattes, Trinh Duc et Thomas intègrent directement le XV de France.
Côté italien, Jacques Brunel n’a pas opéré de grande révolution mais a tenté quelques coups : les cadres Parisse, Gori ou Zanni sont rejoints par quelques novices (les premières lignes Lovotti, Gega ou les arrières Bellini et Odiete.
Les latins en difficulté depuis 2010
Inutile de trop s’attarder sur la dynamique française, elle est dramatique : le quart de finale de Coupe du Monde perdu contre les All Blacks a laissé des traces et beaucoup de joueurs ont peiné à retrouver leur niveau derrière. D’où cette large revue d’effectif qui traduit une certaine volonté de repartir de zéro.
L’Italie peine à progresser : alors qu’en 2013, les Transalpins enregistraient 2 victoires dans un même Tournoi pour la 2ème fois de leur Histoire seulement, ils restent sur 2 Tournois décevants et sur une Coupe du Monde sans surprise.
L’Italie n’a jamais gagné en France dans le cadre du Tournoi. Même face à une équipe très jeune, l’écart semble trop important.