Longtemps leader de cette saison, Montpellier a faibli en fin de saison et a perdu sa place de leader. De son coté, l’UBB a du passer par les barrages après sa défaite surprise à Perpignan avant dernier du championnat. Sa large victoire face au Racing 92 lui a redonné sans doute confiance mais cette équipe alterne le bon et le moins bon.
Certains observateurs l’expliquent par le mode gestion de son entraîneur Christophe Urios qui sait jouer sur le coté émotionnel de ses joueurs mais parfois trop. Une stratégie qui a porté ses fruits puisque le groupe s’est pris en main avant le barrage contre Racing92 et que l’UBB l’a emporté largement 36 à 16.
Du coté de Montpellier, Philippe Saint André, le manager, mise sur une approche de la compétition plus managériale et moins émotionnelle. Du côté de Montpellier c’est donc plus calculé dans son approche du rugby.
Si on regarde en détail les statistiques sur les cinq derniers matchs, elles sont très proches. L’UBB a peut-être juste un potentiel offensif supérieur avec notamment le retour de Mathieu Jalibert, leur demi d’ouverture international, qui n’a pas joué de la saison. Cette année, les deux équipes sont vraiment très proches et sur leurs dernières oppositions les deux équipes sont très proches avec des différences de 1 point au match aller (victoire de l’UBB à Montpellier) et de 4 points au match retour (victoire de l’UBB).
Comme l’expliquait après le barrage Mahamadou Diaby, le capitaine de l’UBB, quand l’équipe joue au niveau de son potentiel elle est capable de battre toutes les équipes. Cela devait être le cas à Nice pour cette demi finale.