Samedi, l’équipe de France a volé en éclat face à la solidité défensive et offensive de l’Irlande. 19-9, le score n’est pas si sévère et les Français donnent même l’impression d’être proches du niveau des autres équipes européennes. Pourtant, ce petit écart est le plus compliqué à combler ! Voici quelques chiffres du match de samedi qui mettent en lumière cette différence de niveau et les lacunes françaises.
0
– samedi, les français n’ont marqué aucun essai. Depuis le début du Tournoi, le total n’est que de 2 essais, soit le bilan de plus faible de l’ensemble des équipes. La philosophie offensive prônée par Novès ne porte pas ses fruits et, il l’a dit lui-même, il va falloir changer de plan de jeu.
4
C’est le nombre de plaquages manqués par Camille Lopez. L’ouvreur a été extrêmement généreux (18 plaquages réussis, c’est relativement rare pour un ouvreur), fiable au pied (100%) mais a aussi manqué de lucidité et de jus. Un peu à l’image de l’équipe de France finalement.
13
– Les hommes de Guy Novès ont été pénalisés à 13 reprises. C’est trop, surtout quand on compare cela au total de Stander et cie (8).
14
– Alors, là ça fait très mal ! 14, c’est le nombre de mètres parcourus, en cumulé, par les 7 avants titulaires en dehors de Picamoles. Quand on voit les frères Gray en Ecosse, Stander à nouveau sur ce match, Launchbury,Itoje en Angleterre, van Schalkwyk ou Steyn en Italie, le déficit des avants français est criant ! Du moins sur ce match…
36%
– La France n’a pas vu le ballon : à peine 36% de possession de balle et pire, 32% d’occupation ! Il est forcément difficile de marquer quand on n’a pas la gonfle. Les Irlandais se sont eux montrés capables de tenir le ballon sur de très longues phases de jeu, sans commettre de fautes.
229
– C’est l’un des points positifs de ce week-end. Les Bleus ont forcément beaucoup défendu et ont bien défendu : 229 plaquages au total, à 93% de réussite. Et finalement 1 seul essai encaissé, c’est assez peu, vu le taux de possesion irlandais.