La première année du quinze de France sous l’aire Novès se termine donc sur une sensation étrange : un mélange d’enthousiasme, d’espoir et de déception.
Le début d’année a été marqué par un Tournoi bien lancé (2 victoires) mais très mal conclu (3 défaites). On pouvait alors se rendre compte de l’étendu du chantier et du colossal travail pour l’architecte Novès : absence d’automatisme en attaque, des failles en défense et un jeu qui ne tient pas les 80 minutes.
Puis, la tournée en Argentine a été une sorte de déclic : envoyés au casse pipe, les Bleus, privés des demi-finalistes, s’en sont bien sortis avec notamment une belle victoire finale (27-0). Des joueurs se sont signalés : Serin, Gourdon, Le devedec, etc. Ainsi, plus que les effets dans le jeu, c’est le talent de management de Novès que l’on a aperçu : le sélectionneur est un formidable révélateur de talents et a toujours eu le bon timing et le bon dosage pour lancer les joueurs dans le grand bain.
Enfin, cette automne, Guirado et cie ont montré de vrais intentions, une volonté de jeu, de prise de risque que l’on attendait depuis quelques mois : la dimension « entraîneur » de Novès a commencé à faire effet. L’équipe s’est montrée au niveau de l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Reste que les victoires ne sont pas encore au rdv et les Bleus finissent l’année 2016 avec un bilan de 4 victoires pour 6 défaites. Vivement son le Novès gagneur !