En se séparant de la semaine passée du duo McKenzie-Dominici pour confier le Stade Français à Jacques Delmas et Denis Faugeron, Max Guazzini a montré qu’il n’était pas seulement un président affectif, amoureux de son club, mais un véritable chef d’entreprise. Des décisions de ce type depuis qu’il a hissé le Stade Français au top du Rugby hexagonal il en pris d’autres mais c’est sans doute la première qu’il a du prendre avec autant de détermination et aussi directement. La victoire probante contre Castres lui a donné raison tout comme la réaction des joueurs sur le terrain. Cette reprise en main va sans doute permettre au Stade de Français de retrouver son rang au regard de son potentiel actuel. Sur du moyen terme il semble que l’on assiste à un retour en force des entraîneurs français dans le Top 14. Toulon en s’appuyant désormais sur Philippe Saint André a ouvert la voie et cette fois le Stade Français n’a pas été dénicher un sorcier Sud Africain ou Australien mais deux entraîneurs bien connus dans le milieu. En clair il semble que Max Guazzini ait compris une chose : être entraîneur c’est un sacerdoce et que cela ne s’improvise pas même quand on a été comme Christophe Dominici un joueur international. Il semble aussi qu’il cherche à anticiper ce que doit être le Stade Français dans trois ans. Ce retour en force des entraîneurs français c’est aussi sans doute la mise en place, dès cette année, d’une nouvelle politique sportive à Paris. Le nouveau stade , la formation des jeunes joueurs, la relation entre l’équipe professionnelle et les jeunes joueurs, l’ancrage dans le grand Paris, l’image de marque : ce sont les nouveaux défis du Stade Français pour les trois prochaines années. Ce sont aussi les défis de tous les grands clubs actuels.
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