Kantar Media a rendu public les résultats de son baromètre annuel sur « l’intérêt et l’impact du rugby en France » commandé par la FFR. Sans surprise 80 % des français ont une image positive du rugby confirmant les excellents chiffres d’audience du début du Tournoi des Six Nations. La FFR souhaite monétiser cette forte image de marque au bénéfice du plus grand nombre et du rugby amateur actuel. Un défi dans la mesure où l’on assiste dans tous les sports à une forte déconnexion entre sport amateur et sport professionnel. 2ème sport le plus médiatique mais seulement le 9ème en termes de licenciés, le rugby ne pourra pas être à lui tout seul l’exemple sociétal voulu par la FFR.

Selon le rapport du Shift Project & La MAIF sur l’impact carbone du rugby amateur et professionnel se sont les déplacements des joueurs et supporteurs (62 % du total) qui pèsent le plus sur les émissions carbones du rugby. En revanche cette étude ne calcule pas les apports positifs du sport à la planète : amélioration de la santé, et diminution de la consommation très carbonée des soins de santé, meilleure alimentation, baisse de la consommation de médicaments pour lutter contre le diabète des jeunes et augmentation de la productivité au travail en autres.

La FFR de rugby vient d’annoncer que le groupe Apicil, un des groupes leader de la protection sociale et patrimoniale en France avec 3,3 Md€ de chiffre d’affaires, serait un de ses nouveaux partenaires pour une durée de 4 ans. Le groupe Apicil souhaite notamment soutenir les engagements RSE de la FFR. Apicil remplace donc la GMF, partenaire historique du rugby français, et vient grossir la liste des nouveaux partenaires premiums de l’Equipe de France avec Adidas et Total. Une annonce qui intervient dans un contexte d’amélioration des comptes de la FFR même si il reste du chemin à faire dans ce domaine. Les résultats de l’Equipe de France débutera le Six Nations contre le Pays de Galles le 31 janvier, si ils sont bons, devraient continuer à attirer de nouveaux partenaires.

Grand reporter à L’Équipe de 1978 à 2020, Pierre Michel Bonnot a couvert douze tournées du XV de France et huit Coupes du Monde. Il a surtout été le témoin d’une des dernières vraies tournées amateur de l’équipe de France en Nouvelle Zélande en 1994. Dès les premières lignes de son livre on est à l’Eden Park, on court et on est joueur « d’un des trois chefs d’oeuvre collectifs tricolores de l’ère moderne ».

La FFR a annoncé le lancement officiel de son sponsoring équipementier avec adidas qui remplace donc le Coq Sportif pourtant largement visible dans le sport amateur grâce aux JO de Paris. Un choix financier, sans doute, au regard de la volonté de la FFR de trouver de nouvelles recettes de sponsoring pour aider au rétablissement de ses comptes. Mais aussi un choix en ligne avec la volonté de faire du rugby par l’inclusion un modèle d’intégration sociale. Adidas s’engagera notamment dans la promotion du rugby féminin en mixant ses valeurs de marques et celles de la FFR.

Kappa®, la marque du logo Omini, a démarré le 7 juin une campagne digitale « Winning Starts Within », qui met en avant le Stade Français Paris. La campagne souligne l’importance de la force intérieure sur et en dehors du terrain, et insiste sur le fait que le véritable succès vient de l’intérieur, où le calme et la concentration inébranlable ouvrent la voie à la victoire explique la marque italienne. On partage quelques belle photos traduisant ces valeurs et qui vont permettre au Stade Français de rayonner un peu plus, lui aussi, en tant que marque.

Il n’est pas évident d’imaginer d’emblée que le logo de la marque Canterbury se sont trois Kiwis. Un oiseau de Nouvelle-Zélande qui ne vole pas et reconnaissable à son long bec. Ce n’est pas l’emblème officiel de la Nouvelle Zélande mais son nom et son image sont largement associés à ce pays. Canterbury, la marque néo-zélandaise reconnue dans le rugby mondial depuis les années 1990 et qui équipe les meilleures équipes du monde en a fait son logo. Décathlon et Canterbury ont annoncé une collaboration de co-branding jusqu’à la fin de la prochaine coupe du monde qui aura lieu en 2027 en Australie.

La Ligue Nationale de rugby vient de lancer son appel d’offre pour les droits TV de la période 2027-2031. Actuellement, la LNR empoche 121,6 millions d’euros par saison (113,6 pour le TOP 14 et 8 pour la PRO D 2). Le mercure va monter. La LNR a fixé un droit de réserve à 130 millions d’euros et 2 facteurs plaident pour une hausse substantielle de ces droits

Grâce à la Coupe du Monde, le rugby a fortement progressé (+40 %) sur le marché des paris sportifs. Même s’il ne représente que 3 % des montants pariés, loin derrière le football et le tennis, la forte progression de ses audiences laisse espérer une progression constante. Reste à innover dans un sport largement prévisible mais complexe afin de séduire une plus grande partie des 3 millions de parieurs actifs en France.