La 3e journée du Top 14 a été l’occasion pour les Parisiens de tester les valeurs fortes de leur nouveau Stade et de s’imprégner de son ambiance, de ses vertus, de la vibration particulière de cette réhabilitation et s’assurer ainsi, qu’à Jean Bouin maintenant, c’est bien le souffle de la victoire qui anime les hommes de Quesada.
Thomas Savare, président heureux aujourd’hui, doit savourer ce nouvel écrin qu’il a beaucoup défendu et ce travail de reconstruction du stade – démarré à l’été 2010 – qui fut à ses yeux également la promesse de la renaissance d’une équipe, lasse d’aller de stade en stade, de s’entraîner ici ou là, et empêtrée dans ses difficultés de fidélisation d’un public qui n’ayant pas vraiment de stade n’avait pas tout à fait d’équipe.
Ce match inaugural, ce baptême du Stade Jean Bouin fut une réussite puisque les Parisiens ont réalisé un match plein et l’ont emporté sur le score de 38 à 3 devant des Biarrots petit bras. Il semblerait donc qu’après une courte défaite en terre Iséroise puis une victoire inespérée à Perpignan, les coéquipiers de Rabadan aient été galvanisés par leur enceinte, leur public, leur pelouse. Et symbole d’une unité retrouvée, c’est ce même flanker – Pierre Rabadan – qui a étrenné la nouvelle terre promise en y plantant le premier essai de son histoire.
Actuels leaders provisoires du championnat, les joueurs du Stade Français ont réellement trouvé dans ce nouveau stade un bonus !
Et pour ce premier match enfin à domicile depuis de longues années, ce bonus-là fut offensif.