Légèrement réconfortés par leur victoire en Ecosse, les Bleus abordent le match de dimanche contre l’Italie avec la volonté de retrouver un allant offensif. Car à Murrayfield, si les hommes de Galthié ont rassuré en défense, leur jeu d’attaque a une nouvelle fois été inquiétant. Face à des Transalpins en grande souffrance depuis presque 10 ans dans le Tournoi, la victoire seule ne suffira pas.
1 victoire sur les 40 derniers matchs du Tournoi, l’Italie à la peine depuis 10 ans
Depuis 2015 (elle avait alors fini 5ème avec une victoire), l’Italie a toujours fini dernière du Tournoi des Six Nations. Sur ces 8 années, elle a « remporté » la cuillère de bois à 7 reprises, soit un bilan de 39 défaites sur 40 matchs ! Plus récemment, les hommes de Gonzalo Quesada restent sur 4 défaites consécutives, même si dans le lot, la défaite face à l’Angleterre en ouverture du Tournoi a été plutôt encourageante.
Sur la même décennie, l’équipe de France a très largement dominé les Italiens. Elle est ainsi invaincue depuis 2013, soit 14 succès consécutifs. Sur la période, l’écart au score moyen est de +23 en faveurs des Bleus, un écart stable quel que soit le lieu du match (domicile ou extérieur). Surtout, ces derniers restent sur une victoire majuscule lors de la Coupe du Monde, 60-7.
Les Bleus sans cadre ni inspiration en attaque
Face à un tel bilan, la France s’avance donc en ultra favorite mais l’enjeu est ailleurs. Depuis le début du Tournoi, le jeu de ce XV de France post Coupe du Monde est inquiétant. Manquant à la fois d’inspiration et de cadre, l’attaque française affiche par exemple le plus faible total de passes de la compétition (tout juste 229 contre 300 pour la moyenne des nations) et l’avant-dernier total de mètres parcourus (1023m contre 1240 en moyenne). L’objectif face à un adverse a priori plus faible est donc de gagner mais aussi et surtout de bien jouer !
Un pack massif pour écraser les Italiens
Pour cela, le staff français a choisi de miser une nouvelle fois sur la puissance de son pack. La première titularisation de Posolo Tuilagi et celle de Paul Boudehent ainsi que la mise en place d’un banc en 6-2 (6 avants remplaçants, 2 arrières) s’inscrit dans cette logique. Le pack bleu domine ainsi de 81kg son adversaire transalpin (958kg contre 877kg). Reste à voir si l’absence de Grégory Alldritt reste compensée par l’apport des 2 colosses quasi néophytes…