Les deux Lulu font la paire, Lulu le fils et Lucien le père. Le premier, 25 ans, rend hommage à son père dans l’album « From Gainsbourg To Lulu » et montre ainsi une dévote admiration, à moins que ses desseins soient tout autres, pour un père qu’il n’a que très peu connu mais qui est une icône du grand public. Le second, à la soixantaine passé, montre son amour paternel en se jetant dans l’arène d’Aguilera afin de défendre son « petit » contre les assaillants qui lui veulent du mal. Un Imanol lui aussi icône, mais du Pays Basque et de l’ovalie tout entière.
Et c’est ainsi que l’actualité crée d’improbables rencontres, que se télescopent des manifestations d’amour et de tendresse sur des terrains tellement différents. La corde et le marron, la voix et le cri, le tempéré et l’impétueux. Le Top 14 et le Zénith.
Alors que l’on parle musique ou rugby, pour ma part, je dis merci à la sagesse de l’un et à la folie de l’autre, parce que, quand il s’agit d’amour et de filiation, on est forcément dans la démesure et dans l’excès.
Respect.