Cette finale entre Paris et Clermont a quelque chose d’inédit : évidemment par l’absence de l’ogre toulonnais mais aussi parce qu’elle met aux prises 2 clubs que l’on n’avait pas vu à un tel niveau depuis 5 ans. Inédite donc, mais loin d’être imméritée car Parisiens et Clermontois ont proposé parmi les plus beaux jeux du championnat cette année.
Ainsi, l’ASM et le Stade font partie des 4 clubs à avoir décroché le plus de bonus offensifs : 6 pour les Jaunards et 5 pour les Stadistes. Ces derniers ont signé quelques succès très convaincants, parmi lesquels on retiendra ceux au Racing, à Toulon, ou à domicile contre Montpellier (35-21), La Rochelle (43-10) ou l’UBB (39-22). Mais ils ont aussi connu quelques moments d’absence qui viennent sérieusement plomber leur moyenne offensive : aucun essai marqué à Oyonnax, Montpellier, Clermont, Lyon, Bayonne, Brive ! Les Parisiens n’affichent donc qu’une moyenne de points marqués de 23, malgré de très gros cartons offensifs. Les Auvergnats les devancent de peu, avec une moyenne de 24 points. Mais, contrairement aux hommes de Quesada, ils ont été beaucoup plus stables sur le plan offensif.
D’ailleurs, cette stabilité ressort aussi en défense. Clermont n’a subi que 3 gros revers et affiche donc une moyenne de 18 points encaissés par match : de quoi avoir la meilleure défense du championnat et largement devancer l’autre finaliste (22 points de moyenne, 8ème).