Quoi qu’il advienne de ses phases finales, l’armada toulonnaise aura une nouvelle fois écrasé la concurrence sur le plan offensif : avec 28 points marqués par match, le RCT devance très largement des équipes comme Clermont, Grenoble ou le Stade Français (24) et n’a finalement été « inquiété » que par l’UBB (27). La retraite de Wilkinson a été compensée par un jeu très porté sur l’offensive : 75 essais marqués depuis le début de saison, soit exactement 3 par match (de très loin le plus gros total). Bernard Laporte a, en plus, la chance de pouvoir aligner différents buteurs de classe internationale : Halfpenny, Giteau, O’Connor (désormais parti jouer en Australie) et Sanchez (joker médical pendant plusieurs mois) se sont parfaitement réparti la tâche et si aucun d’entre-eux ne figure dans le Top10 des réalisateurs, c’est parce que l’effectif a beaucoup tourné.
Evidemment, Oyonnax n’a pas les mêmes arguments offensifs. C’est même l’équipe qui a marqué le moins d’essais depuis le début de saison : 35 seulement, soit moins de la moitié du club varois. Mais c’est aussi celle qui a converti le plus de pénalités : 88 au total, dont 80 pour le seul Benjamin Urdapilleta, 2ème meilleur réalisateur du championnat.
Toulon doit l’emporte pour rester leader, tandis qu’Oyonnax doit tout faire pour maintenir son avance de 2 points sur le Racing (cela parait compliqué puisque le club reçoit) et l’UBB (davantage possible). Mais l’USO peut aussi voir plus haut et espérer doubler Toulouse, (4 points d’avance) pour disputer un barrage à domicile : un cas de figure assez improbable toutefois…