C’est peut-être là que va se jouer la rencontre. Côté irlandais, Brian O’Driscoll probablement associé à Gordon D’Arcy, une paire déjà alignée 54 fois depuis 2004. Côté écossais, une toute nouvelle combinaison Duncan Taylor-Alex Dunbar. Le pari de Scott Johnson est risqué mais avec une équipe en difficulté, il n’a d’autre choix que de jouer la défense et surement d’utiliser au mieux les ballons de contre-attaque en faisant parler les crochets de Stuart Hogg. Sur les trois dernières éditions du tournoi, les écossais n’ont gagné qu’une seule fois, en 2013, sur une courte victoire à domicile 12 à 8. En 2012 ils avaient encaissés un sévère 32-14 à l’Aviva stadium et en 2011 le 15 du Trèfle s’était offert le luxe de venir les chatier à Murrayfield 21-18.
Bien plus, l’équipe d’Irlande est sur une très bonne dynamique internationale. Le bilan de leurs tests matchs de novembre n’est pas positif au nombre de victoire, mais la défaite contre l’Australie venait après une bataille homérique contre les All Blacks qui ne les avaient battus que sur le fil. Ajoutons à cela le fait que toute l’équipe voudra se donner pour ce qui sera le dernier tournoi d’O’Driscoll et que lui même, surement le meilleur centre de ces dix dernières années, voudra terminer en beauté, et tous les ingrédients sont réunis pour faire des hommes de Paul O’Connell les favoris de cette rencontre d’ouverture.
Qui plus est, les irlandais savent recevoir avec un taux de victoire à domicile de 71% pendant les 6 nations. S’ils parviennent à mettre les écossais à la faute sur les rucks pendant la première mi-temps, les faisant ainsi reculer et ouvrant des espaces, alors la victoire sera pour eux. Attention cependant aux relances de fond de terrain des écossais et à ne pas rendre de ballons faciles de la part de Sexton.
Le pari de Branchez Rugby : Irlande 24 Ecosse 12