La nouvelle saison du World Rugby Sevens Series (compétition internationale de rugby à 7) est lancée aujourd’hui-même à Dubaï. Composée de 10 étapes, la saison 2015-2016 aura comme point d’orgue les Jeux Olympiques de Rio en août ! Nous allons couvrir pour vous cette compétition.
Voici notre Top10 des arguments pour suivre le Sevens avec nous.
10- Il y aura une étape en France
Pour la première fois depuis la saison 2005-2006, la compétition aura une étape en France. Elle aura lieu les 14 et 15 mai prochains au Stade Jean-Bouin de Paris. Réservez vos billets !
9- C’est l’occasion de voyager
Les étapes sont beaucoup plus exotiques que le rugby à XV. Bien sûr, on retrouve l’Afrique du Sud, l’Angleterre ou l’Australie mais il y a aussi et surtout Hong Kong, la grande messe du Sevens, Dubaï, Singapour, Las Vegas (pour ceux qui veulent coupler cela à un séjour poker) et Vancouver.
8- On y découvre les futurs grands joueurs de XV
Enfin, c’est surtout valable pour des nations comme la Nouvelle-Zélande, les Fidji ou le Canada par exemple. Savea, Talebula, DTH Van der Merwe sont passés par le Seven.
7- On y verra aussi les stars actuelles du rugby à XV
Pour tenter de décrocher une médaille à Rio, certaines fédérations ont misé sur du lourd, du très lourd : Sonny Bill Williams, Liam Messam seront avec la Nouvelle-Zélande, Bernard Foley et Quade Cooper avec l’Australie.
6- L’équipe de France aura aussi une belle équipe
En difficulté depuis la création de la compétition (elle n’est jamais rentrée dans le Top 5), l’équipe de France doit franchir un cap. Elle peut compter pour cela sur son capitaine Terry Bouhraoua, mais aussi sur quelques joueurs bien connus du Top 14 : Vincent Candelon, Virimi Vakatawa ou Vincent Inigo. Pour les JO, elle pourrait enregistrer le renfort de Fulgence Ouedraogo, Rémy Grosso ou Marvin O’Connor, qui ont participé à quelques étapes cette été, avec succès.
5- La version féminine est tout aussi intéressante
Pour avoir vu quelques matchs, les féminines n’ont rien à envier aux garçons. Les confrontations sont denses et les exploits individuels ne manquent pas ! Pour l’anecdote, l’une des stars mondiales n’est autre que la sœur de Luke McAllister, Kayla.
4- Les joueurs(ses) de Seven sont de grands athlètes
Ce jeu demande beaucoup de capacités techniques et physiques, à la fois d’endurance et d’explosivité. Arrivé sur le Seven après une belle carrière à XV, Jean-Baptiste Gobelet déclarait qu’il avait amélioré toutes ses capacités physiques de 10% en s’entrainant pour ce sport.
3- Moins de « rentre dedans », plus d’évitement
C’est ce qui fait que ce sport est spectaculaire ! Pratiqué sur un terrain quasi-équivalent au XV, mais avec 2 fois moins de joueurs, le Seven est logiquement dans une philosophie de jeu totalement différente : plus offensive, plus à risque et plus émotionnelle pour le spectateur.
2- Les « petites » nations ont leur chance
Ça c’est un peu de mauvaise foi. La Nouvelle-Zélande écrase la concurrence comme à XV. C’est la nation la plus titrée en nombre d’étapes gagnés, en nombre de séries gagnées. Mais la saison dernière, qui a remporté les World Series ? Les Fidjiens ! Les Samoans l’avaient fait avant eux en 2009-2010.
Des nations comme le Kenya, le Japon ou le Canada réalisent parfois de superbes exploits !
1- C’est l’avenir du rugby
C’est un parti-pris ! Avec la génération 3.0, le Seven est idéal pour des diffusions sur les réseaux sociaux, pour partager des actions de 30 secondes sur Vine. Les événements sont de plus en plus originaux et la communication faite autour est totalement dans l’air du temps.
Le rugby à XV doit s’en inspirer !